POURQUOI J’AI CHOISI DE DEVENIR PHOTOGRAPHE DE FAMILLES

- Un lien Personnel avec la famille et les souvenirs
Il y a des moments qu’on aimerait pouvoir figer à jamais. Des détails qu’on voudrait ne jamais oublier : une petite main glissée dans la nôtre, un fou rire au milieu du repas, un regard complice entre frères et sœurs. C’est ma famille, et surtout mes enfants, qui m’ont donné envie de saisir tout ça. Chaque instant, chaque détail du quotidien est devenu une trace précieuse que je ne voulais pas laisser filer.Alors j’ai pris un appareil photo. Pour ne rien oublier. Et très vite, j’ai eu envie d’offrir la même chose aux autres.
2. Ce qui m’a poussée à me lancer dans la photo
Avant même de penser à en faire mon métier, la photo faisait déjà partie de ma vie. Je photographiais ma famille, mes enfants, notre quotidien. Sans prétention, juste pour garder une trace de ces petits instants si précieux. Un sourire, une main posée sur une joue, un moment volé entre deux éclats de rire. J’avais toujours ce besoin de figer ce que je voyais, ce que je ressentais. Et puis, à l’arrivée de mon troisième enfant, tout s’est transformé. Ce congé maternité — qui n’était pas du tout prévu comme un tournant — a finalement été une évidence. Ce temps à la maison, entourée de mes enfants, m’a permis de me recentrer, de ralentir, mais surtout de me reconnecter profondément à ce que j’aimais faire. Je me suis mise à photographier encore plus, à expérimenter, à chercher la lumière, les émotions, les gestes tendres. Et au fil des jours, c’est devenu plus qu’un simple passe-temps. Je n’avais rien planifié, je ne pensais pas que ce congé allait changer ma vie. Et pourtant… c’est pendant cette période que j’ai compris que je voulais faire ça pour les autres aussi. Offrir aux familles ce que moi je chéris tant : des souvenirs vivants, des images vraies, des instants d’amour capturés pour toujours.


3. Pourquoi la famille ?
Il y a quelque chose de profondément vrai dans les liens familiaux. Ce ne sont pas des moments parfaits, ce ne sont pas des sourires figés. C’est du mouvement, du bruit, des câlins spontanés, des pleurs parfois, des éclats de rire souvent… Et c’est exactement ce que j’aime. La famille, c’est la base de tout. C’est là que tout commence, que les souvenirs naissent. Photographier une grossesse, une fratrie, un nouveau-né dans les bras de ses parents, ce n’est pas juste faire une jolie photo. C’est figer un instant d’amour, capturer une émotion brute, créer une trace pour demain. Ce sont ces moments-là qui me font vibrer. Ces regards entre une maman et son bébé, ces petits pieds qui courent partout, ces bras qui s’enlacent sans prévenir. Je n’ai jamais ressenti le besoin de me tourner vers la mode, les paysages ou les photos en studio ultra-posées. Ce que je cherche, ce sont les vraies connexions. Les gestes tendres, les instants fugaces, le naturel. Tout ce qui fait la beauté d’une famille. C’est dans cet univers-là que je me sens à ma place. Là où l’amour est partout, même dans les silences.
4. Comment je travaille aujourd’hui
Avec le temps, j’ai trouvé ma manière à moi de photographier. Je ne cherche pas la perfection, je cherche la sincérité. Ce que je veux capturer, ce sont des instants vrais, pas des poses figées. Je préfère mille fois un éclat de rire incontrôlé à un sourire forcé. Quand je me rends chez une famille, je veux que tout le monde se sente à l’aise, comme à la maison — parce que souvent, on y est justement. Je prends le temps d’observer, de discuter, de me faire toute petite pour laisser la magie opérer. Les enfants jouent, les parents câlinent, parfois il y a un peu de pagaille… et c’est parfait comme ça. C’est la vie. Je travaille avec la lumière naturelle, parce que rien n’est plus beau que ce qui existe déjà. Et je retouche mes photos avec douceur, pour respecter l’ambiance, les couleurs et les émotions du moment. Chaque séance est unique, parce que chaque famille l’est. Et ce que je souhaite avant tout, c’est que mes images ressemblent à ceux que je photographie. Que vous puissiez vous dire, en les regardant : c’est nous.


5. Mes rêves pour la suite
Je ne sais pas exactement où cette aventure me mènera, mais je sais pourquoi je la vis. J’ai envie de continuer à photographier l’amour sous toutes ses formes. De suivre des familles au fil du temps, de voir grandir les enfants, de raconter leur histoire année après année. J’aimerais que mes photos deviennent un petit bout de leur patrimoine, quelque chose qu’on regarde plus tard avec tendresse, qu’on montre à ses propres enfants, puis à ses petits-enfants. Je rêve aussi de me faire connaître un peu plus, à mon rythme, en restant fidèle à moi-même. D’avoir des projets plein le cœur, et des familles pleines de rires devant mon objectif. De continuer à m’émerveiller à chaque séance, comme au tout début. Et surtout, je rêve de ne jamais perdre cette étincelle, celle qui me fait appuyer sur le déclencheur au bon moment, celle qui me rappelle pourquoi j’ai commencé.
Merci de m’avoir lue
Si tu es arrivée jusqu’ici, merci. Merci de m’avoir offert un peu de ton temps pour découvrir mon histoire, celle qui m’a menée jusqu’à toi, jusqu’à cette passion devenue métier. Ce n’est que le début, mais c’est déjà un bout de chemin rempli d’émotions, de doutes, d’amour et de lumière. Et peut-être qu’un jour, ce sera ton histoire que j’aurai la chance de raconter, à travers mes images. En attendant, je continue de créer, d’apprendre, de rêver et surtout, de photographier tout ce qui fait battre le cœur un peu plus fort.
